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L’haltérophilie

L’haltérophilie trouve son origine dans la nuit des temps, il fallut cependant attendre 1888 pour voir apparaître la première tentative de réglementation des épreuves de force…

Qu’est-ce que l’haltérophilie ?

L’haltérophilie trouve son origine dans la nuit des temps, il fallut cependant attendre 1888 pour voir apparaître la première tentative de réglementation des épreuves de force.

En 1925 lorsque le congrès du Comité International Olympique décida que l’haltérophilie serait inscrite de manière permanente au programme des jeux, à la condition que les exercices imposés se limitent aux trois mouvements à deux bras : le développé, l’arraché, l’épaulé-jeté. Notre sport avait presque trouvé son visage actuel.

Ce fut chose faite en 1972, aux Jeux Olympiques de Munich, lorsque le congrès de la fédération Internationale d’haltérophilie décida de supprimer le développé, mouvement trop controversé, pour ne garder que les deux autres : l’arraché et l’épaulé-jeté.

Les épreuves

Une réglementation stricte détermine le critère d’appréciation de l’exécution des deux exercices imposés. Ceux-ci sont jugés par trois arbitres. Deux décisions favorables étant nécessaires et suffisantes pour que le mouvement soit déclaré « bon ».

L’arraché

La barre est placée horizontalement devant les jambes de l’athlète. Celui-ci doit l’agripper, les mains en pronation et la soulever d’un seul mouvement au-dessus de la tête. Le mouvement s’effectue en fléchissant les jambes, d’un mouvement ininterrompu et sans qu’aucune autre partie que les pieds ne touche le plateau. Le poids soulevé doit être maintenu immobile, bras et jambes tendus, pieds alignés, jusqu’au signal de replacer la barre sur le plateau.

L’épaulé jeté

Première partie, l’épaulé :
La barre est placée horizontalement devant les jambes de l’athlète. Celui-ci doit l’agripper, les mains en pronation et la soulever d’un seul mouvement continu pour l’amener sur ses épaules, en fléchissant les jambes. L’athlète se redresse dès qu’il le peut en plaçant les pieds alignés et perpendiculairement au tronc et à la barre.

Deuxième partie, le jeté :
L’athlète prend une impulsion en fléchissant les jambes et puis pousse sur le sol afin de s’étendre afin d’amener la barre au bout des bras, tendus verticalement au-dessus de la tête. Le poids soulevé doit être immobile, bras et jambes tendus pieds alignés, jusqu’au signal des arbitres de replacer l’haltère sur le plateau.

Les participants

L’haltérophilie est un sport ouvert à tous, hommes et femmes, jeunes et adultes, peu importe la morphologie. Les compétitions sont organisées pour les hommes et pour les femmes et différents groupes d’âges et de poids sont reconnus pour chaque sexe.

Les athlètes doivent participer aux compétitions selon leur poids corporel, dans les catégories de poids établies pour chaque sexe. Il y a 10 catégories pour les hommes et 10 catégories chez les femmes.

Le vainqueur, par catégorie, est l’athlète qui a réalisé le total le plus élevé aux deux mouvements, le meilleur des trois essais de chaque exercice entrant seul en ligne de compte. En cas d’égalité, l’avantage est donné à l’athlète ayant soulevé le poids en premier.

L’apprentissage

La pratique de l’haltérophilie requiert un éventail complet de qualités physiques et mentales : la force, mais aussi la coordination, la mobilité, l’explosivité, l’équilibre et la concentration. A ce titre, l’haltérophilie est utilisée dans de nombreux autres sports afin d’ améliorer les qualités physiques de base.

L’haltérophilie est un sport nécessitant beaucoup de travail technique. L’initiation à ce sport est parfaitement adaptée aux jeunes dès 10 ans. L’ apprentissage est progressif, les programmes d’entraînement sont soigneusement composés et comportent un judicieux mélange d’exercices de renforcement, de vitesse, de souplesse et de détente.

L’initiation à la technique des gestes se fait par des exercices éducatifs simples. La coordination des différents éléments du mouvement est ensuite travaillée et parallèlement, les exercices de renforcement deviennent plus spécifiques.

Une fois la technique correcte, et les qualités physiques de base atteintes, le travail de développement de la puissance peut commencer. Les poids deviennent plus lourds, mais la technique prime toujours sur la charge. Et ainsi, petit à petit, étape par étape, l’haltérophile acquiert un bagage technique et un potentiel physique suffisant lui permettant de soulever des barres de plus en plus lourdes.

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Le powerlifting

Appelé « triathlon » en Belgique, pendant de nombreuses années, le powerlifting, que l’on peut traduire par « force athlétique », a subi plusieurs variations quant à ses exercices …

Qu’est-ce que le powerlifting ?

Appelé « triathlon » en Belgique, pendant de nombreuses années, le powerlifting, aussi dénommé « force athlétique » en France ou «dynamophilie» au Canada francophone, a subi plusieurs variations quant à ses exercices avant d’arriver, en 1968, aux trois mouvements qui figurent actuellement au programme des compétitions. A savoir :

  • Le squat (flexion des jambes) ;
  • Le bench-press (développé couché) ;
  • Le deadlift (soulevé de terre).

Les noms, anglais, de ces mouvements indiquent que nous devons chercher l’origine du powerlifting moderne du côté anglo-saxon, américain plus précisément.

En 1971, les Etats-Unis organisent les premiers championnats du Monde, mais ils sont encore officieux. Il faut attendre 1973 pour voir se constituer officiellement la fédération internationale de la discipline qui aura pour nom « International Powerlifting Fédération », en abrégé I.P.F, bientôt suivie de celle de la Fédération Européenne de Powerlifting (E.P.F). A ce moment, les choses vont se précipiter et les performances iront crescendo, grâce surtout à la spécialisation des athlètes.

Les fédérations Européenne et Mondiale de powerlifting enregistrent les records continentaux et mondiaux, par mouvement et au total, et contrôlent l’organisation des compétitions Internationales dans leur domaine respectif. La IPF participe également aux Jeux mondiaux réservés aux disciplines non-olympiques.

C’est le 2 novembre 1977 que La Fédération Royale Belge des Poids et Haltères a rejoint les rangs des Pays affiliés à ces fédérations.

Les épreuves

Une réglementation stricte détermine le critère d’appréciation de l’exécution des trois exercices imposés. Nous retrouvons également trois arbitres pour juger les mouvements effectués par chaque athlète. Deux décisions favorables étant aussi nécessaires et suffisantes pour que le mouvement soit déclaré « bon ».

Squat (flexions de jambes)

L’athlète doit assumer une position droite, avec la barre tenue horizontalement sur les épaules, les mains et les doigts serrant la barre, les pieds à plat sur le sol et les genoux verrouillés.
Après avoir décollé la barre des supports, l’athlète recule et attend le signal du chef de plateau. Après avoir reçu le signal, l’athlète fléchit les genoux et abaisse son corps jusqu’à ce que la surface supérieure des cuisses à l’articulation de sa hanche soit plus basse que le sommet de ses genoux. Il se relève à sa guise, sans double rebond et sans que la barre ne redescende et verrouille les genoux à la fin du redressement. Une fois immobile, le chef de plateau donne le signal de reposer la barre.

Bench-Press (développé couché)

L’athlète doit s’allonger sur le dos avec la tête, les épaules et les fessiers en contact avec la surface plane du banc, avec ses chaussures à plat sur le sol. Il agrippe la barre avec une prise ’’pouces verrouillés’’ et maintient la barre dans la paume de la main, en toute sécurité. Cette position est maintenue pendant tout le mouvement.

L’athlète enlève la barre des supports et attend, coudes verrouillés, le signal du chef de plateau. Après avoir reçu le signal, il descend la barre jusqu’à la poitrine, la tient immobile et marque une pause. Il pousse ensuite vers le haut pour remonter la barre jusqu’à extension complète des bras. Une fois la barre immobilisée, le chef de plateau donne le signal de reposer la barre.

Dead lift (soulevé de terre)

La barre est posée horizontalement devant les pieds de l’athlète, qui l’agrippe des deux mains, à sa guise, et la soulève, sans qu’elle redescende, jusqu’à son redressement complet. A la fin du soulevé , les genoux seront verrouillés dans une position droite et les épaules en arrière. Une fois la barre immobilisée, le chef de plateau donne le signal de reposer la barre. L’athlète accompagne ensuite la barre au sol.

Les participants

Comme en haltérophilie, les compétitions sont organisées pour les hommes et pour les femmes. Différents groupes d’âges sont également reconnus. En Belgique, les femmes participèrent pour la 1ere fois aux compétitions en 1981.

Les athlètes doivent participer aux compétitions selon leur poids corporel, dans les catégories de poids établies selon le sexe. Il y a 8 catégories de poids de corps chez les hommes et 8 catégories chez les femmes.

Ici aussi, le vainqueur, par catégorie, est l’athlète qui a réalisé le total le plus élevé aux trois mouvements, le meilleur des trois essais de chaque exercice entrant seul en ligne de compte. En cas d’égalité, l’avantage est donné au plus léger des concurrents.

L’apprentissage

Le powerlifting est un sport de force pure. Les qualités mentales sont les mêmes qu’en haltérophilie, mais en ce qui concerne les qualités physiques la différence est importante. Il s’agit ici d’une discipline qui nécessite une certaine masse musculaire et une qualité musculaire non négligeable. Une certaine mobilité articulaire est nécessaire mais ni la vitesse, ni la force explosive, ni la souplesse n’ont de grande influence sur la performance. L’ossature doit être davantage résistante qu’en haltérophilie, dans la mesure où les charges sont, à âge égal, plus lourdes pour un jeune powerlifter que pour un jeune haltérophile.

Il est clair que, dans ce sport, plus encore que dans l’haltérophilie, il est indispensable d’être très progressif dans les charges qui ne deviendront sérieuses qu’avec l’âge et l’entraînement.

L’apprentissage est fondamentalement différent de celui d’un jeune haltérophile.

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